Vous allez au cinéma cet été?

Laissez des commentaires dans cet article pour raconter vos films de l'été, vus à la télé, en dvd ou mieux encore: au ciné.

Qu'avez-vous aimé ? Pourquoi? Laissez-nous vos remarques et critiques constructives , en signant de votre prénom, s'il vous plait.

Et pour voir les films 2010/2011 de l'atelier, c'est ici.

4 commentaires:

  1. j'ai regardé "Mr.Nice" il n'est pas de cet été, il est sortie le 13 avril 2011.
    Je trouve que c'est un très beau film, qui montre bien des aspect sur la "drogue" qu'est le cannabis. Je mets "drogue" entre guillemets puisque le concept de drogue et de drogué est très flou pour moi, on peut très bien être drogué a l'alcool ou au sucre.
    Ce film montre l'aspect politique de l'interdiction du cannabis, l'enrichissement des terroriste ( ira, taliban...) grâce au trafique du cannabis. Il montre aussi que l'engrenage dans lequel on se mets lorsque l'on commence à "dealer" est un cercle vicieux très difficile de s'en sortir.
    De plus le fait qu'il n'y ai que du cannabis et pas de drogue dite dure est plus agréable.
    C'est un très bon film qui retrace la vie d'un jeune dealeur anglais ( histoire vrai si je ne me trompe )

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  2. Vu aujourd'hui, "Pater" d'Alain Cavalier.

    Visiblement pas de scénario détaillé. Pas de musique, pas d'effets spéciaux. 2 ou 3 caméras video, un budget très réduit (Un costume à 450 euros...). Mais 100 minutes très enthousiasmantes pour moi.

    Déjà pour le rapport au cinéma que propose ce film. On voit les acteurs rentrer dans leur rôle et le réalisateur mener son projet. Puis une confusion se crée volontairement, pour certaines répliques on ne sait plus si c'est l'acteur ou le personnage qui parle.

    On se perd aussi dans les intentions de M. Cavalier. Tant mieux, ça nous laisse la possibilité de nous laisser toucher par les différents thèmes abordés dans le film: les relations père-fils, la sincérité en politique, l'engagement, le rapport au pouvoir, les inégalités sociales...

    Le tout est servi avec de l'humour parfois, avec une certaine gravité par ailleurs. Vincent Lindon et Alain Cavalier semblent complices et heureux de leur collaboration. Un film plein de surprises pour moi et un beau moment de fraîcheur (par un réalisateur de 80 ans).

    V. Caillavet

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  3. Mercredi dernier (le 31/08), je suis allé voir Blackthorn, western espagnol se déroulant en Bolivie et tourné en anglais (américain) et en espagnol. Le Western est un genre que j’apprécie, et ce seul critère était à la base de mon choix pour ce film (ainsi que la perspective de travailler un peu les langues…). J’en suis ressorti très content 1h40 plus tard, conquis tant par le scénario que par la beauté des images.
    Se détachant du traditionnel personnage de cow-boys sans torts et sans reproches, nous suivons ici l’histoire de James Blackthorn, alias Butch Cassidy. Celui-ci n’est pas mort comme l’histoire le raconte, et alors qu’il s’est retiré dans une propriété en Bolivie en tant qu’éleveur de chevaux, il envisage de rentrer chez lui, aux Etats-Unis, retrouver le fils de son ancien compagnon, le Kid (mais peut-être est-ce le sien, puisqu’ils partageaient tout, femme comprise…). Mais alors qu’il est en route pour ce dernier voyage, il fait la rencontre d’Eduardo, ingénieur espagnol venu travailler dans les mines de Bolivie, en fuite suite au vol de 50.000$ à un riche propriétaire minier.
    Les deux bandits resteront ensemble tout au long du film, leur relation évoluant du partenariat involontaire jusqu’à l’amitié, en passant par une sorte d’enseignement venant de Blackthorn au jeune Eduardo. Mais ces deux personnages appartiennent à un univers différent, comme le révèlera le film, et tandis que des flashbacks sur l’histoire de Cassidy dévoileront une époque où le banditisme était comme régulé par un code d’honneur tacite, le personnage d’Eduardo se dévoilera comme un opportuniste sans morale.
    Les images sont magnifiques, les plans finement travaillés étant soutenus par les magnifiques décors boliviens réels qui accompagnent par leurs changements l’évolution de la relation entre les deux personnages.
    Loin d’une histoire composée de « gentils » et de « méchants », Blackthorn propose une analyse fine des comportements des individus, allant jusqu’à comparer le banditisme de l’époque Cassidy à un jeu mortel par le biais de l’un des personnages, et sondant l’âme des personnages (Cassidy a beau être un bandit, il n’a jamais tué personne selon lui). Un très beau film, qui montre que le western peut encore innover.
    Bref, un film à voir.

    Paul.

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  4. Au cours de cet été au temps particulièrement maussade, je suis également allé voir Le Chat du Rabbin, de Joann Sfar, adapté par l’auteur de la bande dessinée éponyme. Un vrai régal.
    Au niveau du scénario, il est difficile de parler sans risquer de dévoiler des éléments qui, s’ils ne gâchent pas le plaisir du film lorsqu’on les connait, sont tout de même particulièrement agréables à découvrir durant le visionnage du film.
    Je me bornerai donc à dévoiler l’accroche : à Alger, au début du XXème siècle, le chat du rabbin Sfar acquiert la parole. Cependant, lorsqu’il parle, soit il ment soit sa franchise lui fait dire des choses blessantes. Conscient de ce défaut, le chat n’a qu’un rêve : effectuer sa Bar-mitsvah, afin de devenir un bon juif, et de pouvoir ainsi rester auprès de sa maitresse, la belle Zlabya. Une succession d’événements vont emporter un groupe disparate composé, entre autres, du rabbin et de son chat, dans une grande épopée à la recherche de la tolérance…
    S’il est difficile d’en dire plus, je ne peux que souligner les répliques fulgurantes et efficaces du film, en particulier celles du chat, portant souvent de lourdes réflexions quant à la religion et à la tolérance. Les multiples rebondissements de l’intrigue, tantôt insolites et tantôt graves, sont un régal que seul le film (et sans doute la bande dessinée originale) peuvent transmettre correctement. Les personnages hauts en couleurs et en caractères sont autant de facettes du genre humain, dans toute sa contradiction. Si la religion est au centre de tout, le film propose une vraie réflexion, en présentant divers points de vue et en appuyant lourdement sur la tolérance. Qui a dit que Le Chat du Rabbin était détaché de l’actualité ?
    D’un point de vue graphique, c’est un véritable régal, mêlant des techniques d’animation diverses, allant de la case de bd à peine animée (permettant un rendu fidèle des décors) à l’animation tridimensionnelle, en proportion bien dosée, afin de rendre les mouvements des véhicules fluides, par exemple. Le plus souvent, on rentre littéralement dans la bande dessinée, avec de longues séquences enchaînant les images comme les cases d’une histoire qui se seraient simplement animées.
    Un vrai régal, pour petits peut-être, pour grands sans doute, à voir et à revoir sans modération !

    Paul.

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